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Des pérégrinations d'une "french black girl" aux pays des sourires
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30 juin 2009

Cambodge-Phnom Penh

Départ pour Phnom Penh avec ma compagnonne en direction de la ville. C'est son 1er voyage en Asie, et qui plus est dans un pays sous developpé. Peut etre pas le meilleur choix pour débuter...Le choc des cultures est grand : entre les enfants, les gens pauvres à en pleurer, la saleté, le manque d'infrastructure, la bouffe pas terrible, bref j'en passe et des meilleures, il faut avoir le coeur bien accroché quand même. "C'est quoi cet insecte?" -"un cafard"-"Et depuis quand ca vole un cafard?"-"eh bien depuis toujours dans les pays tropicaux".

Entre le gecko, les fourmis, sans parler des rats (qu'est ce qu'ils mangent bien ici ceux là, ils font meme peur aux chats je suis sure!) des coupures de courant et de la musique supersonique dans le bus qui nous amenait dans la capitale, elle a été plongée en plein dans "la vraie vie" comme qui dirait. Heureusement elle va rejoindre son pote, à priori ca c'est bien mieux passe.....

Quand à moi, je continue mon petit bonhomme de chemin. Toujours à chercher le parfait nid pour me poser quelques jours (cette fois ci 6e sans ascenseur), j'ai fini par louer une bicyclette pour faire un peu le tour de la ville. Alors ici, le code de la route est assez simple : klaxonner. Klaxonner quand le feu (s'il y en a un) est rouge, vert, quand on veut avancer, reculer, bref le klaxon est le signal par excellence pour se faire respecter sur la route. A celui qui klaxonne le plus fort qu'aura gagné! Pour traverser, c'est très simple : ne jamais courir. Les voitures, les motos et autres véhicules roulants ne s'arrêtent ni ne freinent jamais. Donc, on fait comme tout le monde, on marche doucement et on passe a travers le flot de circulation. Pour le vélo, c'est pareil. Ok, j'ai pas de klaxon donc on fait deux fois plus attention, et on prend le rythme local. Doucement le matin et pas trop vite l'après midi. En plus avec cette chaleur, c'est pas le moment de tenter le tour de phnom penh, hein.

Quoi qu'on en dise "l'ombre du zèbre n'a pas de rayures"...

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